Post-Report
Chroniques du XXIe siècle par Tristan Ranx
jeudi 20 décembre 2012
lundi 12 novembre 2012
dimanche 11 novembre 2012
jeudi 1 novembre 2012
samedi 27 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
Welcome in Beirut - A journalist documentary in pictures (English version)
samedi 20 octobre 2012
ShareBeirut.
WELCOME IN BEIRUT
Reportage visuel chez les hacktivistes de Beyrouth.
Les 5,6, et 7 octobre, lors des conférences Share, hackers, pirates, journalistes et blogueurs du monde entier, se sont donné rendez-vous dans un entrepôt désaffecté de Beyrouth pour redéfinir les stratégies de l'hacktivisme à la lumière du printemps arabe.
jeudi 5 mai 2011
mardi 3 mai 2011
L'Opération 56K : Internet pour la Libye
Bonjour à toutes et à tous,
L'Opération 56K : Internet pour la Libye vient de démarrer. Elle a pour but d'aider les résistants Libyens dans leur lutte contre les forces armées du colonel Kadhafi.
Notre objectif : il s'agit, dans un premier temps, de rassembler tous les vieux modems analogiques 56K que nous pouvons trouver autour de nous, autour de vous, et les envoyer en Libye pour restaurer une connexion internet.
les site du projet sur Ulule : http://fr.ulule.com/56k/
Ce projet est soutenu par les magazines Fluctuat.net et Chronic'Art, et le site Ulule ainsi que la mise en liens et communication virale : Thierry Théolier du Syndicat du Hype.
Rencontre le 12 mai à la galerie Is Dead (4 rue Moret - Paris 11e) pour ceux qui voudront déposer leurs modems + le 24 mai, conférence prévue à la Maison des Métallos (94 Rue Jean-Pierre Timbaud - Paris 11e) dans le cadre de la cyber-résistance.
Tristan Ranx
https://www.facebook.com/event.php?eid=169583619766021
vendredi 7 janvier 2011
mercredi 5 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
dimanche 19 décembre 2010
La chanteuse Marine Goodmorning
Marine Goodmorning en concert d'appartement @ Tiphaine's |
samedi 18 décembre 2010
Une histoire de "Bohemians"
Pendant que Julian Assange croupit dans une geôle anglaise, que les armées de hackers anomymous déclarent la guerre aux USA, que les Chinois, les Iraniens et les Russes préparent leurs botnets pour la prochaine Botwar, et bien nous, en France, on donne un nouveau nom au minitel, c'est Hadopi. Ça fait rire dans les chaumières numériques, et les partisans de la frontière électronique astiquent leurs canons à ions ! On balance à fond du Kraftwerk, on file se chauffer à la galerie Bannwarth, rue du Foin, ou Thomas Hardy, autour d'un grand feu, récupère des jouets pour les enfants du monde. "…fa come natura face in foco. " disait Dante. On offre un livre sur les légendes infernales médiévales, à défaut de pouvoir faire une donation à Wikileaks. Et si on fondait le Paris Bohemian Club ? L'idée est dans l'air comme une fragrance de bourbon des années 1870. Rencontre avec Foc Kan dans une galerie où un ancien maoïste à l'écharpe rouge l'interpelle ! “Toi je t'ai vu rue Soufflot en 1968 !” et Foc Kan de répondre du tac au tac dans son grand style de pacifiste “ On ne montre pas du doigt, à la limite on montre son sexe !”. L'écharpe rouge a-t-il reconnu l'ancien révolutionnaire sous le photographe mondain? “Tu parles, je me suis fait arrêter en 68, car j'étais au café avec des féministes, je draguais évidemment ! Quand les gardes mobiles sont arrivés, j'ai dit, on file. Les féministes on dit : “ on reste, car nous sommes de vraies femmes”. Et on a tous été embarqués !”. Passage à la Féline avec le Tourangeau ou j'aperçois Cheyenne en femme fatale, et plus tard au bar du Lou Pascalou, Mis-clos lui-même, qui se désaltère au Fernet Branca Coca. Tout se mélange. Tiodhilde me donne une petite tape sur la tête et je me retrouve aux Buttes Chaumonts ou Joey Star sert sa soupe pour le Fooding, puis, de vin en vin, je me souviens d'Édouard Baer qui vint me parler du bon vieux temps, du ministre de la Culture un verre de rouge à la main perdu dans les Buttes, et de Philippe Katerine, qui dansait jusqu'au bout de la nuit pendant que des cuistots désœuvrés plotaient de la donzelle à donf, que les hommes volaient par-dessus nos têtes, ou emportés violemment par des Goldoraks sous True Blood. Hommes traînés par terre, pantalons déchirés comme leurs propriétaires en delirium. Le vin coulait à flots corsés par les blessures de nos amours perdus. Des filles transpirantes et âcres me volaient mon chapeau et se frottaient dangereusement sur des tubes des années Mitterrand. Avec nos estomacs joufflus de morues à la confiture de tomates, carpaccio de jeunes chevaux, boulettes et soupes au lard, nous valsions des pogos sous la ligne de mire d'un horizon vineux. Aux Buttes Chaumont, donnez-nous de la soupe et des fusils !!!! “Bourré moi ? Ouaip et alors ? J'suis dl'a vieille école, moi, mdame, celle d'Hemingway et Churchill...” Les p'tits gars de la narine, qui passent trois heures entre un bidet et un lavabo, à se raconter des torchades de mots creux, et bien ils me font marrer ! Certains, crétins, c'est certain, cassent les gogues pour squatter les fosses d'aisances en toute aise, pendant les soirées appart...Ils vont ensuite se secouer sur de l'electro albanaise à 5 H 30 avec des filles vacillantes et se faire tirer leur iphone par les mains moites et baladeuses de bourgeois en rupture de fonds. Puis ils filent s'envoyer des andouillettes à la tripe a 7 H 0 du mat, avant de ramener à grand renfort de poudre, la gueuse en goguette, séduite au pied du lit, qui attend entre deux rots et un bâillement, que le matamore des chiottes active la tension d'un stylo érectile aussi faible qu'une diode de briquet chinetoque ! Pendant ce temps, Julian Assange croupit dans sa cellule, et les Bohemians activent leurs canons à Ions.
Chronique #34
Chronique #34
dimanche 12 décembre 2010
Oui c'est Paris !
Ballade nocturne dans Paris - Vin, manège et valse !
vendredi 3 décembre 2010
Microfilm # 2 : Vernissage de Sanna Saastamoinen à la galerie Agnes B
Une belle artiste finlandaise et un avatar de Bacchus accompagné de Psyché et Venus, du vin chaud, un groupe de rock psych-out, des belles filles et des beaux garçons, des performances picturales, de l'érotisme, de l'humour, de la tendresse et de l'art.
jeudi 2 décembre 2010
Microfilm # 1 : Tricky et Horace
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Tristan Ranx
dimanche 28 novembre 2010
Psych-out à Berlin
Je me perds dans le roman baroque de Thomas Pynchon, Vente à la criée du lot 49, et je découvre avec un curieux effarement que la réalité a des airs pynchoniens. Tel ce restaurant de Berlin, au mauvais goût exquis avec peintures rupestres, vieux gramophone posé sur un frigo Afri-Cola, guirlande en pelouse plastifiée, rondins de bois, têtes de bouddha et fleurs séchées...Descente vers Dönerstadt (Kreutzberg) dans un semi-clandé tenu par un français grimé comme Pierrot le fou. Bottle up, fill my cup ! Le shot de vodka à 1 euro. Ça balance sous les crânes. Au sous-sol une mini piste de danse pour sauter dans tous les sens. Je m'intéresse à Pierrot le fou « Tu es arrivé quand à Berlin ? ». « Il y a huit ans » me dit-il, « Qu'est-ce que tu venais faire à Berlin ? » , « J'écrivais un livre sur Klaus Kinski », « Tu l'as terminé ? » , « Bientôt... ». Bienvenue à Berlin, la cité de l'insoutenable légèreté de l'oubli. Vous vous réveillez 10 ans après, vous n'avez rien fait, et vous ne vous souvenez plus de ce que vous avez fait une semaine avant... Une fille se pose au bar à côté de moi. Quelques shots de vodka. Discussion tranquille puis à brûle pourpoint elle me lance : « On y va ! », « On va où ? ». La fille se lève et s'en va pendant que je me verse quelques vodkas de plus. « Berlin c'est la ville du cul, pas la ville de la séduction ! Me susurre David». Dérive apocalyptique dans un appartement avec des hommes en débardeurs et en masques d'animaux. La ville monstre tournoie, je m'accroche à mon fauteuil. J'ai une impression de Festin nu. Ma vodka à comme un goût de cafard. C'est Psych-out et jus de tarentules. Je vois des choses que je ne dois pas voir. Des couples de chamans se roulent des pelles. Des bêtes à deux ou trois dos. Le Docteur Moreau et le docteur Mabuse sont-ils de retour à Berlin ? L'œuf du serpent... On aperçoit sous la fine membrane de la ville grise, la forme naissante du reptile. Je suis dans le Gruselkabinet, le bunker des horreurs. Évanouissement paradoxal et réveil en after-hours. Je cours dans les rues de Kreutzberg, je ne sais pas ou je suis. Un taxi s'arrête. L'homme ne dit rien, il a l'air inquiet. J'escalade les derniers cinq étages, et me jette devant un miroir. Par Cronenberg et tous les damnés de la terre, je ressemble à Vittorio Gassman dans âme perdue, un visage grimé de peintures barbares... Un visage aux yeux fous...
Chronique #33
Chronique #33
jeudi 25 novembre 2010
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